Chez Me Carolyne Béland, Notaire, nous savons que cet investissement sera le plus important de votre vie. C’est pourquoi nous seront là pour vous conseiller, pour éclaircir tous les aspects et ainsi vous assurer que tout ira bien.
Un bail est un contrat de location conclu entre un propriétaire et un locataire afin de définir leurs engagements respectifs. Le bail de logement fait l’objet de règles particulières qui sont prévues aux articles 1892 et suivants du Code civil du Québec. Ces dispositions sont d’ordre public et on ne peut y déroger. Ainsi, est sans effet la clause d’un bail portant sur un logement et qui déroge à ces dispositions particulières.
Le formulaire de bail de la Régie du logement est obligatoire depuis le 1er septembre 1996. Il doit être utilisé pour tout nouveau bail de logement, qu’il s’agisse d’une chambre, d’un appartement, d’un appartement en copropriété divise ou d’une maison par exemple. De plus, il faut remplir une annexe Services aux personnes âgées ou handicapées lorsque des services particuliers sont offerts à ces personnes.
Les principales obligations du locataire en cours de bail consistent à payer le loyer, utiliser le logement avec prudence et diligence, ne pas changer la forme ou la destination du logement, maintenir le logement en bon état de propreté, respecter les lois relatives à la sécurité et à la salubrité du logement, subir les réparations urgentes et nécessaires, permettre la vérification de l’état du logement, sa visite à un acquéreur éventuel, l’affichage et sa visite à un locataire éventuel, ne pas changer les serrures du logement, se conduire de manière à ne pas troubler la jouissance normale des autres locataires et/ou du locateur, et aviser le propriétaire d’une défectuosité ou détérioration substantielle. Les principales obligations du locataire à la fin du bail consistent à enlever ses effets mobiliers et remettre le logement dans son état initial.
Quant au locateur, ses obligations au moment de la délivrance du logement se résument à délivrer le logement en bon état de réparations, d’habitabilité et de propreté et ce, à la date convenue. En cours de bail, le propriétaire doit procurer la jouissance paisible du logement, maintenir le logement en bon état d’habitabilité, garantir que le logement puisse servir à son usage normal et l’entretenir à cette fin durant toute la durée du bail, faire toutes les réparations nécessaires, sauf celles à la charge du locataire, s’assurer que le nombre d’occupants respecte les conditions normales de confort et de salubrité et ne pas changer la forme ou la destination du logement.
Il n’existe pas de réglementation spécifique qui régit le bail commercial. Seules les règles générales sur les contrats et le louage viennent régir les relations entre locataires et locateurs de locaux commerciaux. De là, l’absence totale de compétence de la Régie du logement. Seuls les tribunaux de droit communs, soit la Cour du Québec ou la Cour supérieure, sont compétents en ces matières et peuvent entendre leur litige.
Étant donné que la loi offre peu de protection aux locataires commerciaux qui sont par ailleurs souvent pressés de prendre possession de leur local, ces derniers se retrouvent souvent placés en position d’infériorité quand vient le temps de signer un bail de ce type. La NÉGOCIATION est de mise pour arriver à une entente qui puisse satisfaire les deux parties. Les locateurs qui prétendent ne pouvoir modifier les clauses des contrats cherchent souvent à mettre de la pression indûment au locataire peu expérimenté.
Il est important de porter une attention particulière à la durée du bail qui est proposée. Une durée très longue, comme cinq ou dix ans par exemple, peut nuire aux possibilités d’expansion de l’entreprise. Il vaut parfois mieux négocier une durée plus courte, comme trois ans par exemple, mais en prenant soin d’inclure une clause de renouvellement intéressante. Il sera important également de prévoir un délai raisonnable pour donner un préavis si l’on désire mettre fin au bail qui vient à échéance. Si on veut mettre fin au bail alors que l’échéance n’est pas arrivée, il faut trouver à sous-louer ou céder son bail.
Un locataire qui s’apprête à signer un bail doit s’assurer de bien connaître ses obligations en regard de certains frais comme l’électricité, le chauffage, la climatisation, les assurances, le déneigement, l’entretien, les taxes et les réparations. C’est pourquoi une consultation avec votre notaire est fortement conseillé !
Enfin, si un locataire veut protéger ses droits à titre de locataire, il peut faire publier le bail ou un avis de bail au registre foncier. En conséquence, si l’immeuble est vendu, le nouveau propriétaire ne pourra résilier le bail et sera tenu d’en respecter les termes.
Le notaire est un expert reconnu dans le domaine du droit immobilier. La prudence la plus élémentaire suggère d’ailleurs d’avoir recours à ses services avant de s’engager à quoi que ce soit, surtout par écrit. Une grande majorité d’acheteurs ignore en effet qu’une fois l’offre d’achat signée et acceptée, il est très difficile d’en modifier les termes ou de l’annuler.
Vous voulez acheter une maison neuve sans vivre l’horreur des hypothèques légales de la construction? Un suivi après l’enregistrement de l’acte de vente est essentiel, car divers intervenants du domaine de la construction peuvent vous réclamer des sommes, parfois considérables, que l’entrepreneur a fait défaut de leur payer.
Pour sauver le paiement d’une « pénalité » sur votre prêt hypothécaire, votre acheteur pourrait prendre en charge votre hypothèque existante au moment de l’achat. Vous demeurez ainsi toujours responsable du prêt hypothécaire alors que la propriété ne vous appartient plus. Il est souhaitable de consulter votre notaire sur les conséquences d’une prise en charge de l’hypothèque existante par l’acheteur et sur les autres solutions possibles.
Tout au long du processus, le notaire répond aux interrogations des parties, donne des conseils juridiques et agit comme conciliateur s’il survient une mésentente.
Rappelons que pour bien protéger son bail commercial, il est toujours recommandé de le publier au Registre Foncier afin d’éviter qu’un nouvel acquéreur ne résilie le bail en cas de vente de l’immeuble. Il s’agit d’un droit auquel le locateur ne peut s’objecter et les coûts sont minimes. À défaut de faire publier un avis de bail, si l’immeuble est vendu à un tiers, le nouveau propriétaire pourrait, à son entière discrétion, évincer le locataire dans les 12 mois suivant l’achat de l’immeuble, et ce même s’il reste deux, trois ou même dix (10) années au bail. Le seul recours du locataire sera de poursuivre son ancien locateur en dommages et intérêts. Si le bail est publié, le nouveau propriétaire devra respecter le bail et les options de renouvellement. De plus, le droit de premier refus sera opposable à tous. Pour protéger vos droits, consultez votre notaire !
Chaque cas est unique. De simples considérations stratégiques peuvent inciter à la négociation de clauses spéciales. Par exemple, il pourrait être avantageux pour un opérateur de salon de bronzage de négocier une clause d’exclusivité interdisant la location d’un local du même immeuble à un autre salon de bronzage. Pour une entreprise en démarrage, il pourrait être intéressant de négocier une clause de sortie, permettant au locataire de mettre fin au bail, sur la base d’un préavis de quelques mois. En somme, il n’y a de solution magique. La rédaction du bail est tout aussi importante que la négociation. Avant de signer, avant de vous menotter, consultez votre notaire. Ça pourrait faire toute la différence !
Tous droits réservés © 2016 à ce jour, Notaire, Me Carolyne Béland LL.L, D.D.N. Conception de Graphix Design Graphique.